Oui, je conçois que le titre n’est pas des plus engageant en cette période sombre, mais l’humour noir me rattrape souvent à l’insu de mon plein gré, et ce roman, cette auteure ont été pour moi la découverte littéraire de ce début d’année.
Vous savez cette année 2020 de merde qu’on s’est souhaitée bien bonne entre les huîtres et la bûche glacée.
Lors d’une intervention scolaire autour d’un de ses bouquins, Cécile Roumiguière s’est parait-il retrouvée face à un petit garçon de 9 ans, bafouillant et rougissant, qui lui a balancé que son père était raciste.
Elle aussi a dû bafouiller et ne pas trop savoir quoi lui répondre sans discréditer vraiment ce papa mais sans cautionner non plus son comportement.
L’idée de ce roman serait née de là : comment peut grandir un enfant, écartelé entre les valeurs transmises à l’école et les horreurs qu’il peut entendre à la maison.
Au cœur des années 50, en Amérique, la ségrégation fait rage. Les noirs sont considérés comme inférieurs, indésirables et les lynchages nombreux restent le plus souvent impunis. Pourtant des voix s’élèvent, des associations font pression et Rosa Parks dans un bus a refusé de céder sa place…
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