C’est précisément à cette période de l’année qu’on regrette d’avoir mis autant de fric dans les huitres et le foie gras, non ? Oh ben si quand même.
Surtout quand on s’imagine qu’au bout du compte on fait tous caca …
Oh ! Taratata comme disait jadis Scarlett O’Hara dans Autant en emporte le vent (#jaidesréférencescinématographiques).
Taratata disais-je, ne prenez pas cet air dégoûté !
On est en janvier je vous rappelle. Il fait tout gris, c’est la rentrée.
Fini le glamour et les paillettes, place à la vraie vie.
Et heureusement que je suis là pour vous faire revenir au fondement.
Aux fondamentaux je veux dire.
A Marseille, fatche de con, on a deux sujets de conversation favoris : l’OM et les poubelles.
Bon l’OM putain on comprend, c’est important, merde.
Surtout quand on voit que ces cons de Lyonnais sont en train de nous choper la première place au classement.
C’est la faute à Gignac qui manque de lucidité.
Mais les poubelles sans déconner, je vois pas pourquoi.
Y sont à fond les éboueurs peuchères, y s’escagassent de 7h à 8h….
On va pas non plus tirer sur la corde.
Un seul titre vous manque et tout est dépeuplé.
Vous l’ignoriez certainement lecteurs fidèles, mais depuis des mois je souffre mille morts. J’ai su rester digne pourtant (les grandes douleurs sont souvent silencieuses) et reprendre tous les jours le chemin de la librairie mais croyez moi le cœur n’y était pas.`
Aujourd’hui pourtant le soleil est revenu : Cacanimaux est reparu.
Ah ! Poésie, poésie …. quand tu nous tiens ! Cet air printanier me donne décidément des ailes et des envies d’évasion. Croyez-moi, je connais ma chance d’être libraire jeunesse: quoi de mieux en effet qu’un bel album pour se laisser aller à la rêverie, à la douceur printanière. Alors je crie haut et fort : « merci la vie, merci Vincent Malone, merci Kiki fait caca ».
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