Amis lecteurs, je m’apprête sous vos yeux, à faire de ce blog une tribune.
A pousser un vrai coup de gueule, salutaire et cathartique.
Engagée et militante comme je suis, je m’attaque ici à une cause de tout premier plan.
Bon, les migrants, les pauvres, le climat, tout ça c’est fait.
Moi je veux aborder sans détour un vrai sujet de fond qui me tient à cœur: la profusion des premières lectures.
Ecoutez, je n’en puis plus.
Trop de premières lectures tuent la première lecture et la première lecture m’a tuer (#annnées90 #faitdivers #omarlejardinier)
C’est toujours bien, ce qu’écrit Olivier de Solminihac.
Tout ce que j’ai lu de lui m’a plu. Sans tambour ni fanfare, sans coup d’éclat mais avec à chaque fois une trace durable, un écho qui se prolonge.
Notamment en ce qui concerne les premiers romans destinés aux tout jeunes lecteurs, je trouve toujours ça intelligent, bien construit, jamais anecdotique et dieu sait que dans cette tranche d’âge il est difficile de trouver un tel équilibre.
Surtout ne me demandez pas de parler des nouveautés de la rentrée, je n’ai absolument rien lu en littérature jeunesse. Rien de rien. Nada. Que dalle. Même pas ouvert un Petit Ours Brun.
J’ai décroché de la librairie à tel point que si je croisais Gigi dans la rue je ne la reconnaîtrais même pas, c’est vous dire.
Par contre j’ai fait le plein de littérature adulte. La vraie quoi.
Comme je sais par expérience que les libraires n’ont jamais ce qu’on cherche en stock, j’ai tout commandé sur Amazon et zou ! deux jours après je recevais tout à la maison.
C’est au point leur truc, hein ?
Je plaisante of course. On peut plus rire ??
Une nouvelle manifestation culturelle à l’horizon !
L’idée c’est que les libraires les plus sexy de France aillent vendre des livres en mini-shorts le long des plages.
Sympa non ?!
Pour une fois qu’on fait un truc qui change, qu’on se la joue un peu punk !!
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Quoi ? Qu’entends-je ? Que me murmure-t-on à l’oreille des chevaux ?
Le concept ne serait pas exactement celui-ci ?