En littérature jeunesse, comme en littérature tout court, les sujets d’actualités irriguent l’imaginaire des auteurs et font leur entrée dans les thématiques d’albums ou de romans.
Pas mal de titres sont parus (ou ont paru, pour les puristes) sur le sujet des réfugiés, tous ne m’ont pas convaincue, avec cet arrière-goût bizarre d’un truc un peu forcé, d’un passage obligé pour coller à l’actualité, souvent au détriment de l’histoire et/ou du style.
Non je ne citerai aucun titre, car je suis depuis mon plus jeune âge d’une nature très lâche.
En ce qui concerne ce petit roman au Rouergue, pas de doute permis, c’est réussi.
Autant vous l’avouer tout de go : je n’ai pas eu de passion dévorante pour un bouquin récemment paru. Mais peut-être n’ai-je pas lu les bons titres.
Quoi qu’il en soit, ce n’est pas parce que je n’ai rien à dire que je vais m’arrêter d’écrire ce serait trop triste pas vrai ?
Je m’en vais donc vous parler d’un roman qui était attendu comme l’huile sur le feu (???).
Pour ma part, je n’ai pas pu malgré tout me ranger aux avis dithyrambiques lus de-ci de-là et même un peu partout.
Il y a quelques jours en patientant dans une salle d’attente, je me suis plongée dans la lecture de Paris Match (oh ça va).
Et je tombe sur un article du dernier roman d’Elise Fontenaille-N’Diaye pour les adultes qui retrace l’histoire terrible et méconnue du génocide namibien perpétré par l’armée allemande au début du XX ème siècle.
Sachant qu’elle vient de publier en édition jeunesse sur le même sujet et que son roman m’a beaucoup touchée, j’ai vu là un signe du destin m’exhortant à faire un petit article dessus.
Et puis après l’horreur de ces dernières semaines un bon petit roman sur un génocide et hop ça repart.
Je crois vous avoir déjà dit que j’étais une fan absolue de Thierry Dedieu, non ?
« AGNES ! (Je crie) , tu savais toi que j’étais une inconditionnelle de Dedieu ? »
Et bien ma passion n’a pas faibli, loin s’en faut.
Avec ce dernier album j’ai pris une claque.
Oui, si je veux je fais des jeux de mots à deux balles, d’autant que Gilliane est très bon public. Et peut-être mon seul public en fait. Mais revenons-en à Thierry Dedieu, mon idole, mon auteur-illustrateur favori.
Lire la suite...