
Pour votre plus grand plaisir, me voici donc de retour après cette longue interruption estivale.
Comme de coutume, je n’ai absolument rien lu en jeunesse pendant les vacances mais beaucoup lu de choses pour les vieux en revanche.
Je ne vous en ai pas parlé parce que je me suis tirée une flemme phénoménale….La faute à quoi ? A la canicule bien sûr, qui liquéfie en moi toute velléité d’action, hormis celle de préparer des mojitos. Mais puis-je décemment siroter mon cocktail glacé dès potron-minet ? Certes non. Avant que ne sonne l’heure officielle de l’apéro (17h30 c’est bon ?) j’ai donc dû trouver une alternative pour me rafraîchir.
Je vous conseille vivement les magasins Picard.
Déambuler nonchalamment dans les rayons de surgelés est une saine occupation qui a sauvé bon nombre de mes journées estivales.
Ah… cette fraîcheur constante, cette clim poussée à donf et ces jolis emballages colorés qui me font de l’œil, quel bonheur !
Pourtant,au plus fort de la canicule, l’aiguillon de la culpabilité écologique a fini par me rattraper. Le rouge au front et pétrie de remords j’ai plongé ma tête dans le premier bac venu : »Poissons et crustacés ».
Là, entre les crevettes bio venues du Honduras et les noix de St Jacques élevées au Pérou, j’ai soudain eu l’impression qu’on était mal barrés.