
Cette nuit Ting-Ting a rêvé de son père.
Elle l’a vu en plein travail, en train de colorer les joues d’une petite poupée.
C’est la première fois que Ting-Ting faisait ce rêve.
Et elle aurait voulu qu’il ne s’arrête jamais.
Cette nuit Ting-Ting a rêvé de son père.
Elle l’a vu en plein travail, en train de colorer les joues d’une petite poupée.
C’est la première fois que Ting-Ting faisait ce rêve.
Et elle aurait voulu qu’il ne s’arrête jamais.
Voilà longtemps je crois que je n’avais pas pleuré à la lecture d’un roman jeunesse ou d’un roman tout court d’ailleurs.
Et bien c’est chose faite.
Pour moi la rencontre a eu lieu dès la première ligne et je n’ai plus lâché le bouquin.
Bigoudi n’est plus toute jeune; elle a des cheveux blancs et des lunettes de star.
Elle a tous les jours des rituels immuables qui lui font un bien fou : prendre un petit café chez Luigi, se faire rafraîchir la franche chez Orlando ou encore passer chez Georges le boucher.
Rien de très grand me direz-vous, oui mais voilà : tous ces petits moments Bigoudi les partage avec Alphonse, son bouledogue français, son chien adoré. Et au bout du compte ces instants futiles ressembleraient presque au bonheur.
J’ai embarqué le livre un peu par hasard avec une pile de nouveautés. Je l’avais déjà lu bien sûr, et le souvenir de l’émotion ressentie était bien présent même si l’histoire s’effaçait un peu dans ma mémoire. Alors j’ai eu envie de m’y replonger et de le faire lire.
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