Et vous ? N’avez-vous jamais eu enfant, un ami imaginaire, un animal protecteur à qui vous confiiez vos chagrins et tous les instants minuscules de vos longues journées ?
Ils s’éclipsent souvent quand le temps a passé mais restent parfois auprès de certains enfants, même devenus grands, même devenus vieux.
Quelques mots-clés pour vous allécher ?
Je dirais : bonhomme de neige, rencontre, différences, hiver, danger, mauvaise humeur et crottes de lapin.
Mais qu’est-ce donc que cela ?….
A Marseille nous avons la chance d’avoir de brillantes personnalités.
Et je ne compte pas là les onze joueurs de l’OM que toute l’intelligentsia française nous envie.
Je veux plutôt parler de personnes rares, précieuses, et uniques en leur genre.
Deux artistes, deux poètes qui ont un regard sensible sur les choses de la vie et nous le font partager par leurs mots, leurs projets, au fil des années.
Vous aurez tous reconnu Jean Roucas et Jean-Claude Gaudin ( <------ quelle déconneuse je fais).
Un peu de sérieux je vous prie, je pensais bien évidemment à Ramona Badescu et Amélie Jackowski.
« Oh lala quand j’y pense, ça fera un vide le jour où on arrêtera de bosser… Tu imagines tout ce temps qu’on passe ensemble ? me confiait récemment Gigi le regard humide.
– Eh oui….répondis-je la voix tremblotante. D’ailleurs, ça ne te dirait pas de venir avec moi un dimanche voir l’expo sur Jean Genet au Mucem ? Après on irait boire un coup !
– Hein ?! Tu déconnes j’espère ! Bien assez que je vois ta tronche à longueur de semaines, tu veux pas en plus que je passe mes week-end avec toi ! »
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L’amitié c’est précieux et puis ça réchauffe le cœur.
Je n’ai pas de compte Facebook donc pas d’amis virtuels dont je ne saurais que faire.
En revanche, j’ai des amis imaginaires depuis l’âge de quatre ans à peu près, depuis que je les ai découverts planqués dans le placard de la salle de bains dans la maison où j’habitais alors.
C’est une communauté de gnomes dont le chef s’appelle Raoul et c’était lui mon ami imaginaire préféré, le plus marrant, le plus débrouillard.
C’est lui qui a recueilli tous me secrets et toutes mes peines.
Les autres étaient sympas aussi remarquez, mais pas le même style quoi.
Je ne suis pas folle vous savez.
Une journée avec Mousse, c’est une de celles que l’on aimerait vivre plus souvent: un réveil en douceur dans une petite maison au bord de la mer, la langueur des draps tièdes, les rayon du soleil, la fraîcheur du grand air et quelques gorgées de café en écoutant la radio.
C’est le même rituel chaque matin pour Mousse.
Et quand il est sur le point de se rendormir, la mer monte ….
C’est l’histoire d’un ours au bord d’une rivière.
Un ours extrêmement fort et en plus très gentil.
Il n’avait qu’une envie cet ours c’était marcher sur l’eau, ou plutôt monter sur un canoé comme l’indien qu’il a aperçu un jour, filant sur la rivière aussi vite que le vent…
Depuis le temps que Catharina Valckx enchante les étagères des librairies jeunesse, je n’ai jamais pensé à parler d’un de ses bouquins sur ce blog.
Je me rattrape dans la vraie vie en conseillant des « Totoche » à tour de bras et en vendant « Haut les pattes » comme des petits pains.
Même que je rigole toujours quand je tombe sur la page où Billy rencontre son pote Jean-Claude, le ver de terre. Qui n’a pas de pattes donc. Et c’est pour ça que c’est drôle.
Le nom de Christophe Léon sur une couverture de roman c’est un peu mon label rouge à moi : je sais que quoi qu’il arrive, même si l’histoire ne m’embarque pas entièrement, je serai happée par l’écriture (si, ça se peut).
Avec « Mado m’a dit » j’ai été servie parce que tout m’a plu.
Inutile de vous dire que c’est bien loin de mon état d’esprit actuel après le résultat nauséabond des Européennes.
Mais puisqu’il faut bien continuer et ne pas désespérer du genre humain autant chercher un peu de grâce et de beauté là où elles peuvent se nicher.
Je les croise souvent dans les livres même si je ne suis pas sûre que cela suffise cette fois-ci à me réconforter .
On essaye quand même ?