
« Si quelqu’un pouvait nous regarder d’en haut, il verrait que le monde est rempli de gens pressés, qui courent dans tous les sens, fatigués, en sueur, mais il verrait aussi leurs âmes égarées, à la traîne… »
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Lire la suite...Elle vit dans un musée aquarium, un grand bâtiment au bord de l’océan, construit pour elle, autour d’elle, en son honneur.
Elle en est la principale attraction, l’objet de toutes les curiosités.
Elle, c’est Fish Girl.
Une sirène.
Peut-être l’affiche du film vous a-t-elle attiré l’œil ou alors avez-vous lu quelques critiques dithyrambiques?
A moins que les plus chanceux d’entre vous soient allés découvrir le Musée des Merveilles au cinéma ?
Hélas à la Boîte à Histoires en cette fin d’année pas de place pour les feignasses et pas de temps pour profiter des salles obscures en mangeant du pop-corn.
Mais peu me chaut. Car grâce aux éditions Bayard j’ai pu découvrir ce petit chef-d’œuvre réédité pour l’occasion.
Ìl était paru déjà en 2014 sous le titre de « Black Out » et avait – je le confesse le rouge au front – échappé à ma sagacité.
En 2013, Anne-Margot Ramstein et Matthias Aregui ont signé un très bel album, esthétique et singulier, « Avant Après » qui explorait avec beaucoup de créativité la notion complexe du temps, celui qui passe, qui transforme les choses et peut être très relatif selon les points de vue.
Cet ouvrage avait rencontré un vrai succès bien mérité, remportant même le prix de la foire de Bologne en 2015. Bref, y’a du level comme disent les jeunes.
Voilà que ce talentueux duo d’illustrateurs récidive avec un album splendide qui aborde cette fois-ci la notion d’espace.
Moi : « Hiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!! Mais c’est trop mimi ! J’en veux un, j’en veux un, j’en veux un !
Gigi : Trop choupinou ! On les met pas en vente, d’accord ? On les garde pour nous ! »
Marché conclu et plutôt deux fois qu’une.
Je suis une inconditionnelle des coffret de mini-livres alors hors de question que je laisse celui-ci tomber entre les griffes de mes clients.
Parce que je dois dire que sur une échelle de mignonnerie qui va de 0 à 10, celui-ci je lui mets 15 facile.
Que diriez-vous de saluer l’année passée et d’accueillir les jours à venir en parlant d’amour ?
Pas mal non comme programme ?
L’amour pour un jour ou l’amour toujours, un amour du bout des lèvres ou à pleine bouche, un amour cousu de fils blancs ou un amour étincelant…
Dans cette drôle d’époque où l’accès à la 4G partout et à chaque instant est devenu la quête ultime, je vous propose de laisser l’espace d’une petite heure votre téléphone portable à la maison.
Nous allons sortir légers comme l’air, le nez au vent, et observer la nature qui nous entoure.
Vous habitez en ville ? Peu importe puisque vous croisez sans le savoir des dizaines d’espèces de fleurs et de plantes différentes qui poussent au creux d’un trottoir, se faufilent dans les trous des murs et grimpent parfois sur des poteaux électriques.
On les appelle à tort les mauvaises herbes et ça pousse comme du chiendent …
« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément ».
Rien de tel qu’une petite citation littéraire pour rehausser le prestige d’un blog haut de gamme comme le mien.
C’est donc forte de cette maxime (Le Forestier) que je m’en vais vous parler d’un petit album qui m’a réjouie.
Vous n’avez pas pu rater « Les petites reines » précédent roman de Clémentine Beauvais, lauréat du Prix Sorcières 2015 et prochainement adapté au théâtre et au cinéma (Chouette !)
Magnifique bouquin, drôle, émouvant, pertinent, savoureux et tellement bien écrit.
Et ce nouveau roman alors, « Songe à la douceur », il est comment ?
Tout pareil mais encore mieux. Et complètement différent.
Je crois que ça fait bien longtemps que je n’avais pas lu quelque chose de cette qualité.
– « J’ ai tant de choses à te dire
Tant et tant de choses.
Il faut que je te raconte tout. »