Oui, je conçois que le titre n’est pas des plus engageant en cette période sombre, mais l’humour noir me rattrape souvent à l’insu de mon plein gré, et ce roman, cette auteure ont été pour moi la découverte littéraire de ce début d’année.
Vous savez cette année 2020 de merde qu’on s’est souhaitée bien bonne entre les huîtres et la bûche glacée.
Archives pour la catégorie ‘Lectures d’ados… et d’adultes !’
Oui, nous vous rappelons que les boîtes échangistes sont momentanément fermées durant la période de confinement.
(Merci Improbables librairies, Improbables bibliothèques pour le sourire).
Me voilà donc de retour sur le blog.
Certes quelque peu délaissé, ignoré de tous maintenant, mais peu m’en chaut, voilà une nouvelle page blanche qu’il me tarde d’arpenter en ces temps de confinement.
Force est de constater que par un biais pervers de mon esprit malade, le bonheur m’ennuie et le malheur m’inspire.
Oui je sais c’est mal.
Tant de belles choses ont déferlé sur les tables de la librairie ces dernières semaines que j’en ai le tournis.
Devant cette avalanche de nouveautés dont je peine à prendre la mesure, je préfère prudemment me réfugier dans les valeurs sûres du début d’année; autant dire des vieilleries à l’aune de la production jeunesse.
Tiens, en parlant de vieilleries, je vais vous parler de la mamie d’Églantine.
Vous la connaissez ?
Figurez-vous que je connais quelqu’un qui connaît quelqu’un dont le père fait partie de l’équipe de cameramen sur l’émission Kho Lanta.
(Ouais, j’ai des relations)
Et figurez-vous que ce type en question a dit à ce quelqu’un qui l’a dit à l’autre quelqu’un qui me l’a répété, QUE (tenez-vous bien) les candidats ne dormiraient pas tous les soirs sur leurs feuilles de bananiers mouillées, si vous voyez ce que je veux dire….
Ah ben bravo les chochottes !! Non mais c’est quoi ces aventuriers à deux balles ?! (Qu’est-ce que c’est bon de colporter des rumeurs)
Et vous d’ailleurs ? Qu’est-ce que vous foutez devant votre télé alors qu’il y a tellement de bons romans à lire ?
Celui-ci par exemple, qui vous promet de l’aventure, de la vraie, avec un grand A.
J’ai lu un roman drôlement chouette qui m’a pas mal remuée et je me suis dit tiens, je vais en toucher deux mots à Gigi pour l’allécher (en un seul mot pour le coup).
Tandis que je lui en faisais un brillant résumé, je la voyais du coin de l’oeil esquisser une moue dubitative… -« Mouais, ben ça m’étonne pas que ça te plaise mais franchement c’est du déjà vu. J’veux pas dire mais c’est exactement le scenario de Greystoke ».
Rassurez-vous, je ne vais pas vous présenter un roman sur Tarzan, on s’en tape un peu, mais je tiens à préciser que Gigi ,qui n’est pas à une approximation près, voulait en fait parler d’Highlander (ah ah cette fille est complètement barge, je l’adore).
Comme je vous sais fluently in english et férus de références cinématographiques, vous aurez deviné que ce beau roman parle du temps qui passe.
Qui est mon sujet de réflexion préféré forever. Avec le thème de la mort bien entendu. (#joiebonheuretlégereté)
Il y a quelques années, les éditons du Rouergue créaient la collection Boomerang. Le principe: donner deux points de vue différents d’une seule et même histoire, deux récits tête-bêche à lire dans n’importe quel ordre et qui s’éclairent l’un l’autre. D’aucuns auraient pu craindre un procédé quelque peu artificiel, c’est ce que j’ai redouté au début je dois bien l’avouer, mais que voulez-vous ma bonne dame je suis de nature anxieuse.
Or, c’est tout le contraire qui s’est produit, de vraies petites pépites d’écriture sont nées de cette collection qui se classe parmi les plus intéressantes et les plus innovantes de ces dernières années pour les jeune lecteurs.
Et voilà-t-y pas que Cathy Ytak lance comme ça à son éditrice : et si on faisait la même chose pour les ados ?
Ce mois de janvier n’en finissait plus de toucher à sa fin, mais grâce au ciel nous y sommes et me voilà donc libérée des règles de bienséances d’usage et des conventions en vigueur.
Point de gentils vœux et de ronds de jambe, d’embrassades énamourées et de souhaits de pacotille.
A bas les bonnes résolutions, vive les mauvaises intentions.
Je suis devenue punk alors je fais ce que je veux quand je veux. Comme parler de bouquins pour adulte sur un blog de litté jeunesse déserté depuis des semaines.
« Si quelqu’un pouvait nous regarder d’en haut, il verrait que le monde est rempli de gens pressés, qui courent dans tous les sens, fatigués, en sueur, mais il verrait aussi leurs âmes égarées, à la traîne… »
Lire la suite...Casper, jeune garçon d’une dizaine d’années, mène une existence tranquille dans une petite ville de la campagne anglaise, avec son père Jim et sa mère Suzanne.
Tranquille n’est pas le mot exact puisque Casper est particulièrement turbulent et terriblement casse-cou, s’essayant fréquemment à diverses expériences inconsidérées, sous l’œil gentiment courroucé de ses parents.
Bref, Casper n’a peur de rien.
Je me rappelle quand j’étais ado (hier quoi), je passais le plus clair de mon temps à dévorer des romans dramatiques.
Des trucs super tristes, des récits torturés avec des fins horribles que je lisais en apnée et qui me faisaient verser toutes les larmes de mon corps.
A moi les histoires de viol, de handicap, de déchirement familial, de suicide, de maladie où on meurt à la fin et d’amour toujours mais sans retour. Oh oui vas-y Johnny fais-moi mal …. (EH OH ON SE CALME, OK ?)
Puis le temps a passé (si peu, sur moi), et la vie m’a appris que tout ça arrivait, mais pour de vrai.
Youpi donc.
Plus besoin de les lire, il suffit juste de vieillir ! Trop bien, non ? (<----- humour noir comme Gigi elle aime).
Mais parfois je remets mon écharpe orange, mes Converse bleues, je prends un gros bouquin avec des gens qui ont plein de problèmes dedans et j'ai de nouveau quinze ans.