J’espère que toutes les Julia, Sandra, Océane, Zélie, Pauline, Anaïs et autre Estelle de Marseille ont bien capté le message, parce que ça devient un poil vexant pour nous à la librairie.

Maxime est parti. Très loin même. Il est parti en Colombie si vous voulez tout savoir.

Comme vous le constatez, il a préféré s’investir dans un grand cartel de la drogue, nettement plus rémunérateur que la filière des livres.

Qui pourrait l’en blâmer ?

La Petite Poule Rousse
Didier jeunesse. 12,50 €

Pas moi dit le canard. Ni moi dit le cochon. Ni moi non plus dit le chat. Ce sera donc moi, dit la petite poule rousse.

Ça reste entre nous, mais je pense que Maxime a nettement plus de connaissances en matière de drogues qu’en littérature jeunesse; en tous cas ça vaut le coup d’essayer, on a tous droit à une deuxième chance.

Le petit s’en est allé à regret, ça je peux vous le dire. Non pas qu’il ne se réjouissait pas de découvrir les Colombiennes la Colombie, mais plutôt qu’il avait beaucoup de mal à quitter deux personnalités aussi brillantes que les nôtres.

Ça se comprend… Quelle leçon de vie et quel modèle pour un si jeune garçon !

Pour le remercier de son engagement et de sa gentillesse, nous l’avons invité au restaurant et je crois que ça lui a fait très très plaisir. La preuve en image :

« Même pendant ma pause elles me foutent pas la paix les deux hystériques »

Les derniers jours, on a souvent vu Maxime le regard perdu au loin dans la librairie, nostalgique, j’imagine, de cette expérience hors du commun, de ce petit paradis perdu…

« Vivement que je me barre, j’en peux plus de ces deux vieilles ».

Maxime a fini en beauté, en vendant son trentième « Paco et le rock » de la semaine. Et comme il ne restait plus d’imagiers sonores, Maxime a pris les devants en se mettant à la guitare à la caisse. Petit concert privé pour les happy few.

Il y a eu à ce moment-là un gros pic de cartes de fidélité. Depuis plus rien.

Ainsi s’achève l’aventure du petit à la Boîte à Histoires. Peut-être y en aura-t-il d’autres, qui sait ?

La bonne nouvelle c’est que Maxime étant parti en Amérique Latine, on est sûres en tous cas qu’il ne nous reviendra pas avec la grosse tête (rapport au virus Zika) (non c’est dégueulasse).

A bientôt les gens, pour de nouvelles aventures livresques.