De Timothée de Fombelle j’ai lu les deux tomes de Tobie Lolness et j’ai adoré, comme tout le monde. Et puis j’ai lu Vango mais que le premier tome parce que ça m’a barbée grave.
Contrairement à tout le monde.
– Tapez 1 si vous pensez que c’est la preuve éclatante d’une personnalité originale
– Tapez 2 si vous pensez que c’est une tache indélébile dans mon brillant parcours professionnel
Archives de novembre, 2014
Attention, tenez-vous bien amis lecteurs, je vais le placer : voici pour cette nouvelle chronique un conte étiologique.
YES ! C’est fait ! Au cas où vous ne seriez pas au courant « étiologique » c’est THE MOT à placer quand on s’occupe de littérature jeunesse.
Rien de mieux pour vous faire adouber par vos pairs.
Là tout de suite j’ai un peu l’impression de jouer dans la cour des grands, d’être le Karl Lagerfeld de la fashion week.
Ceci étant, venons donc à l’essentiel
Un imagier c’est mignonnet mais parfois un peu niais, c’est pas vrai ?
Bon d’accord pas toujours.
Celui-ci en tous cas échappe à tout risque de mièvrerie.
On peut même dire qu’il est proprement … décoiffant.
Vous vous souvenez peut-être du roman « Sans nouvelles de Gurb » pour les adultes, où un extraterrestre recherchait son pote missionné comme lui pour étudier les humains et qui, croyant passer incognito, avait malencontreusement pris l’apparence de Madonna ?
C’était très drôle ! Mais j’ai encore mieux et c’est paru chez Hélium, en édition jeunesse.
Bon alors elle s’est passée comment votre fête d’Halloween vendredi dernier ? Avec Gigi on a fait ça tranquilles, entre nous. Y faut dire qu’on a l’air tellement explosées que quand on se croise entre deux clients on se fait peur: les yeux hagards, les cernes bleus, le teint livide et le cheveux filasse. En plus il y a des blattes dans les toilettes de la librairie, ce qui nous permet de partir en courant en poussant des cris stridents comme des dindes.
Pour continuer à se faire peur on n’arrête pas de relire « La nuit quand je dors », le dernier album paru aux éditions du Rouergue.
Depuis le temps que Catharina Valckx enchante les étagères des librairies jeunesse, je n’ai jamais pensé à parler d’un de ses bouquins sur ce blog.
Je me rattrape dans la vraie vie en conseillant des « Totoche » à tour de bras et en vendant « Haut les pattes » comme des petits pains.
Même que je rigole toujours quand je tombe sur la page où Billy rencontre son pote Jean-Claude, le ver de terre. Qui n’a pas de pattes donc. Et c’est pour ça que c’est drôle.