
Je ne sais pas vous, mais moi il m’est arrivé d’assister à des réunions professionnelles tellement barbantes et sérieuses qu’au bout d’une demie-heure je me sens au bord de l’implosion.
Je suis là mais je ne suis plus là.
Je suis au milieu d’un champ, sur un voilier en pleine mer ou alors tout en haut d’un volcan.
Me vient alors l’irresistible envie de me mettre à courir autour de la salle en chantant des chansons paillardes ou de monter carrément sur l’estrade pour m’assoir sur les genoux du type qui parle, par exemple.
Ce qui serait professionnellement fâcheux, il va sans dire.