En première ligne bien entendu les auteurs qui pondent des ouvrages pornographiques, tels que Tous à poil, propre à dévoyer nos chères têtes blondes.
Suivis de très près par les bibliothécaires qui, on le sait bien, remplissent à tours de bras leurs rayons d’ouvrages aussi subversifs que les Mademoiselle Zazie ou autre Livre de fesses par exemple. Et tout ça avec notre argent en plus !
Les libraires enfin, surtout les libraires jeunesse (les pires) qui osent chroniquer sur leur blog des bouquins totalement dévergondés comme Le jour du slip d’Anne Percin.
Les commentaires qui s’en sont suivis sur le blog des libraires de la Soupe de l’Espace sont confondants de haine et de connerie…
Face à ces réactions extrémistes et partisanes un seul mot d’ordre, résister et surtout faire confiance aux auteurs, aux éditeurs, aux bibliothécaires et aux libraires qui travaillent tous avec passion et continuent à défendre la pluralité d’expression.
Enfin et surtout faire confiance à l’intelligence et à la sensibilité des jeunes lecteurs.
Je me demande vraiment si Jean-François Copé et consort permettent à leurs gamins de fréquenter les musées, hauts lieux de débauche où sont exposés tant de corps nus. Et que peuvent-ils bien penser d’un conte comme Peau d’Ane ? Et Blanche Neige ? Qui sait ce qu’elle fricotait avec ses sept nains cette allumeuse ?
Haut les cœurs, la littérature jeunesse en a vu d’autre.
Vive la vie, vive l’amour et les fesses toutes nues et un grand merci à Jean-François qui a fait décoller les ventes de Tous à Poil !