Moi qui croyais naïvement que les difficultés de la librairie indépendante étaient dues à la faiblesse de nos marges, à la lente dégradation de nos conditions commerciales, à la concentration éditoriale, à la lourdeur de nos charges, à la concurrence déloyale de grands groupes, à l’envolée des coûts de transports, etc etc …(Cf. cette joyeuse étude sur la situation économique de la librairie)
Non, en fait c’est juste qu’on est une bande d’incompétents. Comme ça c’est dit.
Très conscientes de nos limites à la librairie nous avons décidé d’agir. De prendre les devants.
Surtout pour faire face à la horde de touristes que Marseille Capitale de la Culture ne manquera pas de nous amener (on vous attend) (le Mucem c’est très surfait).
Alors on a décidé d’embaucher. Et pas qu’un peu.
La crise ne passera pas par nous.
Barbabelle est aux taquets. Barbouille est en train de vérifier les stocks.
On craint dégun.
Tous ensemble on sera plus forts.
Un petit conseil de libraire, peut-être ? Lisez :
« En Amazonie, infiltré dans le meilleur des mondes » de Jean-Baptiste Malet aux Editions Fayard. Une lecture édifiante et un bouquin à commander chez mes confrères incompétents, car ce n’est pas de la jeunesse.
Pour l’article du Monde et les commentaires-de-la-mort-qui-tue, c’est ici.
Et enfin, merci à José, notre repré portugais préféré !