Il est temps de remiser nos charentaises dans le placard, de remettre nos idéaux en bandoulière et croire que tout est encore possible.
On va retrouver le goût du risque dans nos cœurs, le goût du sang sur nos lèvres et foncer tête baissée dans le dernier roman de Marion Brunet.
Tout le monde le sait, notre pouvoir d’achat ne cesse de s’éroder.
Gigi la pauvre enfant a dû diminuer drastiquement sa consommation de sacs à main : de dix par mois la voilà contrainte à n’en acheter que quatre ! Ce qui la met de fort mauvaise humeur (déjà que bon).
Moi même j’ai dû renoncer à m’acheter une magnifique paire de bottines qui me faisait de l’œil, laissant en suspens cette question existentielle qui me hantera longtemps : je prends les marrons super cools, ou les noires trop classe ??
Des soucis, que des soucis.
Et pendant ce temps-là, ces salauds de riches s’en mettent plein les poches.
« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en droits ». Enfin à quelque chose près quoi; on va pas chipoter non plus. Si toi aussi lecteur tu t’interroges sur l’avenir judiciaire de Christine Lagarde alias Blanche Colombe, si la seule possibilité d’un compte en Suisse fait vaciller tes espoirs de changement, n’hésite pas à ouvrir ce livre pour te réconcilier avec la justice de ton pays.
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