Il y a quelques années paraissait à l’Ecole des Loisirs un très beau roman, Calpurnia, qui racontait la vie d’une petite texane à l’aube du XXème siècle..
L’érudition, le charme et la sensibilité étaient au rendez-vous dans ce récit plein de fraîcheur où l’on suivait cette toute jeune fille éprise de science.
C’est dire si l’on attendait beaucoup de l’adaptation en BD et les éditions Rue de Sèvres ont relevé ce défi haut la main !
Casper, jeune garçon d’une dizaine d’années, mène une existence tranquille dans une petite ville de la campagne anglaise, avec son père Jim et sa mère Suzanne.
Tranquille n’est pas le mot exact puisque Casper est particulièrement turbulent et terriblement casse-cou, s’essayant fréquemment à diverses expériences inconsidérées, sous l’œil gentiment courroucé de ses parents.
Bref, Casper n’a peur de rien.
Dans cette drôle d’époque où l’accès à la 4G partout et à chaque instant est devenu la quête ultime, je vous propose de laisser l’espace d’une petite heure votre téléphone portable à la maison.
Nous allons sortir légers comme l’air, le nez au vent, et observer la nature qui nous entoure.
Vous habitez en ville ? Peu importe puisque vous croisez sans le savoir des dizaines d’espèces de fleurs et de plantes différentes qui poussent au creux d’un trottoir, se faufilent dans les trous des murs et grimpent parfois sur des poteaux électriques.
On les appelle à tort les mauvaises herbes et ça pousse comme du chiendent …
Grâce au ciel, il n’y a pas que la littérature jeunesse dans la vie, il y a aussi la télé.
Pas plus tard que tantôt, j’ai donc regardé un reportage très intéressant sur l’agroécologie, émission passionnante diffusée juste avant la non moins passionnante émission de Michel Drucker.
Rajoutez à cela cinq ou six lessives en retard, une révision de techno sur le thème palpitant de la bicyclette, une petite gastro familiale et vous aurez une idée assez nette de ce qu’on appelle le bonheur dominical.
Le vrai.
Vivement dimanche prochain comme dirait l’autre.
N’empêche que l’agroécologie c’était vachement intéressant.
Bon, ça commence à bien faire maintenant les articles sur les bouquins de Dedieu.
Il a qu’à arrêter de faire des trucs bien aussi, c’est pénible.
Je m’étais promis de rentrer en cure de détox, de chroniquer un peu des albums sur les poneys, avec des paillettes et des filles sur la couverture et puis pof ! qu’est-ce qui me sort le père Dedieu ? Des carnets sur le pissenlit et l’escargot !! Les deux trucs de la nature que je kiffe à mort, c’est vrai, je vous l’jure sur la tête de Gigi.