Vous n’ignorez pas que les éditions MeMo font le bonheur des libraires et qui plus est des libraires Sorcières qui attendent chaque nouvelle parution comme une petite gourmandise à déguster en solo sur son canapé ou mieux encore avec plein de gamins sur les genoux.
Car n’oublions pas que si nous, adultes, adorons la production de cette super maison d’édition, les enfants de leur côté ne sont pas en reste et surkiffent ces beaux albums au papier épais. Et c’est tant mieux car c’est fait pour eux, bande de petits veinards.
Ainsi quand nous, libraires, avons eu vent de ce nouveau projet d’une collection de romans, nous avons frémi, nous avons tremblé, bref nous avons flippé notre race.
Enfin moi en tous cas, parce que j’ai pas l’air comme ça mais je suis d’un tempérament très anxieux: mais où diable vont-ils s’aventurer ? Ne savent-ils pas ces malheureux à quelle agressive concurrence ils vont devoir se frotter ? Après quelle chimère éditoriale courent-ils ?
Comment vont-ils pouvoir faire leur trou, peuchères ?.
C’était oublier un peu trop vite qu’avec MeMo, on a à faire à des pros.
Archives de février, 2018
Je me rappelle quand j’étais ado (hier quoi), je passais le plus clair de mon temps à dévorer des romans dramatiques.
Des trucs super tristes, des récits torturés avec des fins horribles que je lisais en apnée et qui me faisaient verser toutes les larmes de mon corps.
A moi les histoires de viol, de handicap, de déchirement familial, de suicide, de maladie où on meurt à la fin et d’amour toujours mais sans retour. Oh oui vas-y Johnny fais-moi mal …. (EH OH ON SE CALME, OK ?)
Puis le temps a passé (si peu, sur moi), et la vie m’a appris que tout ça arrivait, mais pour de vrai.
Youpi donc.
Plus besoin de les lire, il suffit juste de vieillir ! Trop bien, non ? (<----- humour noir comme Gigi elle aime).
Mais parfois je remets mon écharpe orange, mes Converse bleues, je prends un gros bouquin avec des gens qui ont plein de problèmes dedans et j'ai de nouveau quinze ans.
Elle vit dans un musée aquarium, un grand bâtiment au bord de l’océan, construit pour elle, autour d’elle, en son honneur.
Elle en est la principale attraction, l’objet de toutes les curiosités.
Elle, c’est Fish Girl.
Une sirène.