Ami lecteur, je sais, du moins je suppute, que tu apprécies mon ton direct et sans ambages qui bien souvent te guide et te soutient dans les moments difficiles.
Alors disons-le tout net : si tu veux pécho, et ce n’est pas Maxime qui me contredira, tu as tout intérêt à être soit beau, soit intelligent, soit plein de fric.
Les trois à la fois c’est le top.
Autant dire que c’est mission impossible pour Chien Pourri …
Pourtant, malgré sa modeste extraction, son QI de bulot et son physique difficile, Chien Pourri rêve comme tout le monde de donner la pa-patte à quelqu’un.
Et au nom de quoi nom d’un chien n’aurait-il pas droit lui aussi au grand Amour, avec un grand T ?
Archives de novembre, 2015
Ne croyez pas que je vous oublie, mes loutres invisibles, mais j’avoue avoir un peu moins de ressort ces derniers temps, pour être assidue sur ce blog.
Pourtant la galéjade est petit à petit en train de revenir (mais elle revient de loin ce coup-ci) , et nous n’avons pas chômé à la librairie, croyez-moi.
La preuve: ce n’est pas UN mais DEUX auteurs que nous avons reçus la semaine dernière à la Boîte à Histoires, oui Monsieur, oui Madame et c’était vraiment de chouettes rencontres.
Après une overdose d’infos dimanche j’avais envie de sortir pour retrouver mes semblables, dirons-nous, et me changer un peu les idées.
C’était sans compter sur notre indéboulonnable maire de Marseille qui avait pris l’initiative de coupler le rassemblement d’hommage aux victimes avec … l’inauguration de la foire aux santons. « Parce que les santons c’est la fraternité « .(dans le texte).
Ça ferait presque rigoler si on n’était pas aussi tristes, non ?
Permettez-moi de saluer l’à propos et la hauteur de vue de Jean-Claude qui me semble être au top pour gérer les situations de crise.
En attendant j’ai préféré bouquiner, grand bien m’en a pris.
On avait préparé la librairie, poussé les tables pour recevoir Pascal Parisot qui donnait un extrait de son concert en fin d’après-midi.
Toujours cette petite angoisse avant: est-ce que le public sera au rendez-vous ? Est-ce qu’il y aura assez de monde ?
A 17h30 la librairie était comble, tous les petits assis devant, les parents derrière.
Tout le monde souriait et se marrait.
Nous on était aux anges.
Résumer un roman c’est à coup sûr un peu le dénaturer, le mettre dans une case et lui coller une étiquette sur le front.
C’est pourtant ce que nous faisons toujours, nous librairies, lorsqu’on nous demande si on a lu celui-ci ou celui-là et de quoi ça parle au juste.
Et parfois il suffit d’une petite phrase malheureuse ou d’un résumé trop rapidement brossé pour qu’on sente en face une légère défiance, un infime mouvement de recul qui relègue le roman en question sur les rayonnages.
Alors je me demande bien comment parler de celui-ci, si dur, si violent, presque insoutenable parfois et pourtant si lumineux.
C’est fou comme le temps passe vite en ma compagnie, non ?
Les fans trépignent voici donc venue l’heure de faire un « point Maxime ».
Alors vous le gardez pour vous, mais je crois que le succès lui monte un peu à la tête ….