Avoir chez soi un petit être qui nous tient compagnie, ça fait chaud au cœur… Oui mais quoi ?
Un chat ça file des allergies, un chien ça pue, un vieux c’est aliénant (et vice versa) (vice versa avec le chien, je veux dire), un mec c’est chiant et un rat c’est pour quand on était jeune et punk.
Alors que faire ??
Si, comme Gigi me le confiait récemment, vous les préférez avec des poils (on parle beaucoup littérature ensemble), n’hésitez plus: adoptez un Glurb !
Archives de juin, 2014
De Dorothée Piatek, je me souviens avoir lu « Je marchais malgré moi dans les pas du diable » qui relatait l’enrôlement forcé des jeunes alsaciens dans l’armée allemande.
Voilà qu’elle s’attaque ici aux maisons de réeducation où étaient jadis enfermés des enfants qui se trouvaient brisés par des conditions de vie inimaginables.
Ou l’art de mettre à jour des pages sombres de notre histoire…
Aujourd’hui place aux jeunes .
D’autant que les prières de mes chinois-américains ne semblent pas avoir porté leurs fruits. (Cf. billet précédent)
J’attends encore un peu, mais bon … je suis dégoûtée.
Il me faut une phase de décompression pour ravaler mon amertume.
Alors je cède la parole à Léo, notre jeune stagiaire de Seconde, petit-fils de libraires et grand amoureux des livres devant l’Eternel.
(L’Eternel au fait, si tu m’entends c’est quand tu veux)
Pas plus tard qu’hier matin, six jeunes sino-américains sont entrés dans la librairie et m’ont proposé de faire une prière pour moi.
Alors même si je ne suis pas particulièrement portée sur les bondieuseries, j’avoue que j’ai un petit faible pour les doux-dingues et ceux là étaient allumés juste comme j’aime.
Voilà ce que c’est que de travailler dans un quartier « tellement vivant », comme dirait ma mère avec un regard un peu inquiet.
Le nom de Christophe Léon sur une couverture de roman c’est un peu mon label rouge à moi : je sais que quoi qu’il arrive, même si l’histoire ne m’embarque pas entièrement, je serai happée par l’écriture (si, ça se peut).
Avec « Mado m’a dit » j’ai été servie parce que tout m’a plu.
Oui je sais, ça n’a rien à voir avec le propos de ce blog, mais comme je vois ça écrit partout je me suis dit que ça devait sûrement attirer le chaland.
Enfin la chalande, plus précisément (je dis ce que je veux).
Les titres accrocheurs y’a rien de mieux pour relancer l’audimat et les régimes c’est toujours tendance à cette époque.
Gigi et moi on n’ est pas du tout concernées par contre (héééééééé ouais) et puis rien que d’en parler ça me fout une dalle ! …
En littérature jeunesse il y a deux sortes de chiens : Chien Bleu évidemment, l’éternel, le classique, LA référence ultime, symbole de classe et de courage. Une sorte de Clint Eastwood de l’album pour enfants en quelque sorte.
Et puis sinon il y a Chien Pourri.
Bon.
Métaphoriquement parlant on serait plutôt du côté de Bernard Menez si vous voulez. (Paix à son âme).